Meeting God

I don’t remember having ever been called by God. I can only conceive of human things, a limitation aggravated by a genetic compulsion to improve my condition on my own, basically using my brain. Les pieds-noirs n’avaient de facto pas vraiment droit aux “états d’âme”, vu les nécessités de la « colonisation”

Je suis peut-être remarquable par mon manque d’exploration de DIEU. Son utilité en cas de pépin est douteuse ( pourquoi il ne nous épargne pas un peu plus ). En cas de non-pépin, le génie humain est affirmativement  au travail! La seule fois où j’ai eu un “contact” avec Dieu, c’était à vrai dire avec Allah, dont ma Zouzou  me faisait des comptes rendus éloquents et impressionnants. Allah me semblait incontournable à l’âge de 5-7 ans: la folie de prétendre aller à son encontre, de donner libre cours à nos propres aspirations ( velléité également découragée par mes parents ) m’était évidente. J’embrassais Dieu a l’époque car je croyais fermement à l’existence de fautes envers lui ( péchés  en langage chrétien). Par contre, je n’ai jamais même pu rêver de vie éternelle et de paradis , avec ou sans vierges: comme mes faibles caprices étaient à combattre, oser encore plus aspirer à une vie éternelle ou même à une vie morale, me semblait d’un orgueil insensé. En tous cas, je n’en étais pas capable. Sitôt rentré en France, Allah a disparu rapidement de ma circulation. Je m’étonnais à Paris de voir des affiches de femmes à la poitrine excessivement découverte et je reprochais temporairement à ces orgueilleux métropolitains de ne pas se contrôler un peu plus.   Il m’arrive parfois encore de comprendre le message musulman qui demande aux humains d’être plus sobres dans leur poursuites, d’accepter de se soumettre aux autres plutôt que de poursuivre effrénément notre individualité. La poursuite de soi-même  est honteuse  pour Allah, et un but suprême de notre société de progrès! On ne se remet pas de ce genre de conflit!

Donc l’offre de  Dieu n’était pas vraiment pour moi. La vie éternelle, j’y ai pas droit, et le monde peut exister sans lui. Entre ne rien comprendre ou installer un “Dieu” qui explique tout ce que l’on ne comprend pas, je ne vois pas vraiment de différence. Par contre, Jésus a toujours eu une vraie présence pour moi. Il est humain, donc je peux y croire et c’est un excellent exemple de “ce qu’il faut faire”. Une bonne dose d’amour, d’abnégation et surtout de pardon, les trois grandes clés de l’humanité. Lui m’appelle régulièrement, même si pas assez souvent. Il me parle quand je vois une personne en grand manque. Il y a dans le fonds 2 “moi”: 1. le mauvais, un mélange de musulman qui faute souvent, des qu’il exprime ces faiblesses naturelles et son orgueil. 2. Le meilleur, à qui Jésus et sa conscience demande de bien faire , d’agir contre sa nature égoïste  pour donner aux autres. Mes actes slaloment entre ces deux comportements.

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